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Basidiomycota - Agaricomycetideae - Boletales -
Paxillaceae Bien que possédant des lames, les Paxillaceae sont classés
parmi les Bolétales suite aux études concernant leurs caractéristiques
biochimiques. Leur hyménophore lamellé est facilement séparable de la chair du chapeau
(voir photo 3).
Chapeau
3-6 cm de Ø, étalé puis vite légèrement déprimé,
régulier ou ondulé-sinueux, lisse, souvent
tomenteux puis subsquamuleux, marge aiguë très
peu cannelée, jaune à jaune-brun,
irrégulièrement coloré de plaques brunes et de
stries jaunes, à marge enroulée, vite étalée ;
lames
serrées, décurrentes, souvent fourchues, formant
souvent des anastomoses en réseau sur le pied,
crème à jaune pâle puis jaune-brun foncé,
brunissant au froissement ;
pied
2-6 x 1-1,5 cm, fibreux, atténué vers la base,
concolore au chapeau, avec mycélium rose à la
base.
Chair :
chair jaunâtre, devenant brun rougeâtre à la
coupe. / Odeur : faible. / Saveur : douce.
Spores :
5,5-8,5 x 4-5 µm, ellipsoïdes ; pileipellis en
trichoderme indistinct, formé d’hyphes de 5-8 µm
de Ø
Écologie :
espèce ectomycorhizique poussant sous Alnus,
souvent sur sol riche, solitaire ou légèrement
grégaire.
Remarque :
Paxillus rubicondulus, également sous
aulne, chapeau roux cuivré ou jaunâtre,
fibrilleux puis nettement plus squamuleux.
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Espèce toxique
(mortelle chez certains individus)
déclenche la formation
d'immunoglobulines spécifiques, qui s'accumulent dans l'organisme et qui
deviennent capables, chez les personnes sensibles, lorsqu'un seuil est
atteint, de détruire les globules sanguins, les cellules du foie et des
reins. Les symptômes apparaissent 1 à 3 heures après le repas déclenchant ; les
destructions cellulaires signalées précédemment sont accompagnées de
nausées, vomissements, diarrhées, baisse de la tension artérielle, perte
de connaissance. |
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